Quand un diagnostic révèle une vérité…

Il y a quelques semaines, Le Sommet de l’Habitat a été sollicité pour établir un devis concernant un traitement de mérule, après réception d’un diagnostic fourni par une cliente pour une maison mise en vente. Tout commence par ce diagnostic officiel : en le lisant, nous découvrons la mention de la mérule (Serpula lacrymans), un champignon particulièrement destructeur. Sur la base de ce rapport, nous établissons donc un devis complet pour traiter ce problème grave. Lorsque la propriétaire reçoit notre devis, elle nous contacte rapidement : elle n’avait pas remarqué que le rapport mentionnait une mérule. Souhaitant clarifier la situation, elle retourne voir directement le diagnostiqueur.

Avertissement important
Les documents et la vidéo publiés sur cette page ont été intégralement anonymisés :

  • Les informations personnelles et professionnelles (noms, adresses, signatures, logos) ont été supprimées.

  • Les visages ont été floutés et les voix modifiées pour ne permettre aucune identification.

Cette publication a un but uniquement informatif et pédagogique : elle vise à sensibiliser aux conséquences possibles d’un diagnostic modifié et à rappeler l’importance de rapports techniques complets et honnêtes.
Elle ne constitue ni une accusation nominative, ni une mise en cause d’une personne ou d’une société identifiable.

Premier diagnostic : un constat alarmant

Le premier document, établi par le diagnostiqueur, est précis :

présence de champignons

lignivores (notamment le Polypore des Caves) avec mention de la mérule (Serpula lacrymans),

bois fortement dégradés,

mycélium, spores et fructifications visibles dans le séjour.

  1.  

Un rapport documenté, photos à l’appui, dont les conclusions sont sans appel : il y a bien un risque biologique majeur.

Et soudain, un deuxième diagnostic… sans mérule

Quelques jours plus tard, la propriétaire nous recontacte et nous transmet un nouveau diagnostic, toujours rédigé par la même société et par le même technicien.

Cette fois-ci, la conclusion est tout autre :

  • plus aucune mention de mérule,

  • seule la présence du Polypore des Caves est retenue,

  • la conclusion se limite désormais à ce champignon, bien moins contraignant sur le plan administratif.

Elle nous demande alors d’établir un nouveau devis uniquement pour ce champignon, la mérule ayant été supprimée du rapport.

Une modification qui change tout

La situation est claire : le premier rapport parlait bien de mérule. Suite à un échange entre la propriétaire et le diagnostiqueur, un deuxième rapport “corrigé” a été produit sans mention de cette mérule.

Il est important de préciser que Le Sommet de l’Habitat n’intervient jamais dans ce type de manœuvre et refuse catégoriquement toute demande qui irait dans ce sens.
Notre rôle est d’apporter des solutions techniques et fiables, pas de masquer des problèmes. Nous sommes et resterons indépendants, quels que soient les enjeux d’une vente.

Les dangers de ce genre de modification

Effacer la mention d’une mérule dans un rapport est lourd de conséquences :

  • La sécurité du bâtiment et des futurs occupants est mise en danger.

  • Les procédures légales obligatoires (déclaration en mairie, traitements spécifiques) ne sont plus déclenchées.

  • L’acheteur ou le futur occupant découvre le problème bien trop tard, lorsque les dégâts sont déjà irréversibles.

Notre rôle : protéger et alerter

Face à cette incohérence flagrante entre deux rapports du même diagnostiqueur, notre mission est claire :

  • Comparer et vérifier les diagnostics reçus.

  • Expliquer les risques réels aux clients.

  • Rappeler qu’un diagnostic doit être un document objectif et intègre.

En conclusion

Un rapport peut être corrigé, mais les champignons, eux, ne disparaissent pas par magie.

Chez Le Sommet de l’Habitat, nous restons indépendants pour vous accompagner dans vos projets et veiller à ce que la vérité ne soit jamais masquée par des rapports modifiés.

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